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Entretien d’embauche : 10 erreurs à éviter pour réussir face au recruteur

  • 09/07/2025
  • Tips candidat
Entretien d’embauche : 10 erreurs à éviter pour réussir face au recruteur

L’entretien d’embauche constitue une étape décisive dans un processus de recrutement. En moins d’une heure, les recruteurs évaluent un profil, une personnalité, une capacité d’adaptation à un environnement donné. Malgré des parcours solides, certaines erreurs récurrentes viennent compromettre les chances de nombreux candidats. 

1. Etre en retard à l’entretien 

Un retard, même minime, transmet une image de désorganisation. Dans un contexte où la ponctualité est souvent corrélée à la rigueur professionnelle, ce type d’imprévu peut suffire à écarter une candidature.

Anticipation du trajet, repérage préalable du lieu, vérification des horaires de transport, ce sont des actions simples permettant d’éviter ce type de maladresse. En cas de retard inévitable, une information transmise à l’avance témoigne d’un sens des responsabilités.

2. Être mal préparé(e)

Lors d’un entretien, un candidat incapable de répondre à des questions simples sur l’entreprise ou sur le poste laisse transparaître un manque de préparation. Ce défaut d’implication est souvent interprété comme un désintérêt pour l’entreprise, voire comme un manque de sérieux. La crédibilité du profil est alors fragilisée.

Une bonne préparation ne repose pas uniquement sur la lecture de l’offre d’emploi. Elle implique une démarche proactive pour comprendre l’environnement de l’entreprise : consulter son site officiel, s’informer sur ses valeurs, ses actualités, ou encore se familiariser avec les enjeux du secteur. Cette approche permet de construire un discours cohérent, ancré dans la réalité du poste et aligné avec les attentes du recruteur.

3. Avoir une apparence négligée 

Même si les recruteurs privilégient les compétences, l’apparence reste un critère déterminant lors de la première impression. Une tenue non adaptée au contexte professionnel ou à la culture de l’entreprise est susceptible d’altérer l’évaluation du candidat et ce, dès les premières secondes.

Un choix vestimentaire sobre, propre et en phase avec les usages du secteur d’activité renforce l’image professionnelle attendue dans ce type d’échange.

4. Utiliser un langage corporel incohérent

Des gestes fermés, un manque de contact visuel, une posture repliée ou des tics nerveux trahissent une tension excessive ou une perte de contrôle de soi. Ces éléments parasitent souvent la qualité du discours oral et envoient des messages contradictoires par rapport au discours. Le langage corporel est un facteur déterminant dans l’appréciation de votre aisance et de votre engagement.

Une posture droite, un regard ancré, une gestuelle maîtrisée contribuent à instaurer un climat de confiance et à renforcer l’impact du message verbal.

5.Mentir sur son parcours 

L’exagération ou la falsification d’expériences professionnelles, même ponctuelles, est rapidement repérable par un recruteur expérimenté. Ce comportement remet en question l’intégrité globale du candidat. Une présentation fidèle, même d’un parcours imparfait, valorise une capacité d’analyse, de résilience ou de remise en question, des qualités fortement recherchées dans la majorité des postes à responsabilités.

6. Utiliser un ton trop familier 

Un langage trop familier, des blagues mal placées ou une attitude trop détendue peuvent rapidement dépasser les limites du cadre professionnel. Une familiarité excessive réduit la perception de maturité. Vouloir créer un lien est légitime, mais il ne faut pas confondre convivialité et familiarité.

Une posture respectueuse et un langage professionnel, en phase avec le ton donné par le recruteur, garantissent un climat d’échange équilibré et crédible.

7. Avoir une écoute passive

L’entretien est un échange, pas un monologue. Une absence d’écoute active, des interruptions fréquentes, des réponses déconnectées ou des questions posées nuisent à la fluidité de l’entretien. Ce manque d’attention peut être interprété comme un déficit d’intérêt ou de respect.

Une concentration pleine sur les échanges, accompagnée d’une capacité à reformuler ou à clarifier les propos entendus, reflète des aptitudes interpersonnelles solides.

8. Critiquer d’anciens employeurs 

Même si vos précédentes expériences ont été difficiles, les dénigrer en entretien est contre-productif. Un discours trop orienté sur des conflits passés ou une remise en cause des anciens managers laisse entrevoir une image de candidat conflictuel ou incapable de prendre du recul.

Une analyse factuelle des situations rencontrées, sans jugement de valeur, permet de mettre en lumière des capacités de recul, d’adaptation et de progression.

9. Ne pas poser de question

L'absence de curiosité en fin d’entretien peut laisser penser que le poste n’éveille pas d’intérêt particulier. Cette attitude nuit à la perception de motivation et d’implication.

Des questions ciblées sur l’organisation, les missions, les outils utilisés ou les perspectives d’évolution témoignent d’un investissement réel dans la démarche de candidature et permettent de montrer son envie et sa capacité à se projeter.

10. Ne pas organiser sa communication

Des réponses longues, mal structurées ou vagues compliquent la compréhension du parcours et de la valeur ajoutée du profil. Une difficulté à synthétiser les expériences affaiblit la démonstration de compétences.

Une réponse construite autour de la méthode STAR (Situation, Tâche, Action, Résultat) apporte une clarté et une efficacité précieuses dans l’échange.

Les erreurs récurrentes observées en entretien relèvent souvent d’un manque de préparation que d’un manque de compétences. Une posture professionnelle, une communication claire et un comportement cohérent avec les attentes du poste renforcent la légitimité du profil présenté. Dans le cadre d’un recrutement pour l’un de nos clients, les consultants FICOBA accompagnent chaque candidat dès le premier entretien, jusqu’à l’intégration en poste, puis assurent un suivi régulier.

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